Le brouillard est là, en même temps cocon protecteur et menace diffuse. Présent partout enveloppant tout, noyant tout, nimbant de mystère chaque aspérité, chaque forme, les rendant inquiétantes, vagues formes indistinctes.
Il feutre les sons, les assourdis. Il ne laisse filtrer que quelques fréquences limitées, régulières, apaisantes et chaleureuses. Comme un battement primal fœtal qui s'accélère peu à peu.
Un vent glacial se lève, déchirant finalement le voile de coton, laissant transparaitre un paysage froid décharné et lunaire.
Commentaires
Enregistrer un commentaire