Peut-on faire de la chanson française, du minimalisme et du punk ensemble ? Oui. Miossec le prouve avec cet album ramassé (+/- 1/2h) avec un guitare sèche comme instrument principal, une vivacité mélodique et rythmique, et des textes éthylo-dépressifs (tout en évitant l'écueil du chiant). Une déception néanmoins sur ce titre vers 1 minute 15 avec une sorte de loupé, un mauvais raccord, un coupé/loupé qui sent le montage protool (la voix et la guitare s'arrêtent de manière un peu abrupte et la reprise n'est pas raccord). Miossec enchainera avec un second album de la même trempe, toujours ramassé au titre évocateur et bref: Baiser, une sorte de continuité. Hélas d'autres albums suivrons, amenant Christophe Miossec toujours plus proche de la déchéance finale (Pagny, Nolwenn, Eicher, Hallyday). Les affres de l'alcool.