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Articles

Affichage des articles du mai, 2013

Slum Village - Player (1996)

La prod classieuse de Jay Dee entre hip-hop et soul, le rap laid back des Slum Village, le gimmick récurant du "player", tout concourt à faire de ce titre une parfaite introduction de soirée.

Common - Heat (2000)

Pourquoi ce titre ? Parce qu'il est bien, pour la prod de Jay Dee (à la fois tranquille et nerveuse: le contraste entre la basse et le beat), pour le titre, parce que c'est dimanche, parce que la voix de Common me plait, pour sa durée optimale ...

Sub Dub - Monuments on earth (live) (1994)

Sombre, lent, trouble, urbain, lysergique, envoutant, circulaire, le dub de Sub Dub n'est pas échappé de la Jamaïque mais provient de New York downtown. Le puriste geindra, fulminera que les canons ne sont pas respectés ... On l’emmerde !

Miossec - La vieille (1995)

Peut-on faire de la chanson française, du minimalisme et du punk ensemble ? Oui. Miossec le prouve avec cet album ramassé (+/- 1/2h) avec un guitare sèche comme instrument principal, une vivacité mélodique et rythmique, et des textes éthylo-dépressifs (tout en évitant l'écueil du chiant). Une déception néanmoins sur ce titre vers 1 minute 15  avec une sorte de loupé, un mauvais raccord, un coupé/loupé qui sent le montage protool (la voix et la guitare s'arrêtent de manière un peu abrupte et la reprise n'est pas raccord). Miossec enchainera avec un second album de la même trempe, toujours ramassé au titre évocateur et bref: Baiser, une sorte de continuité. Hélas d'autres albums suivrons, amenant Christophe Miossec toujours plus proche de la déchéance finale (Pagny, Nolwenn, Eicher, Hallyday). Les affres de l'alcool.

The Soul Sisters - Wreck a buddy (1969)

C'est l'heure du "kinky jamaican tune", la p'tite chanson qui invite à la sieste crapuleuse. Ce n'est pas pour rien que c'est tiré d'une compile nommée Adults Only . Alors ok l'enregistrement n'est pas des plus "Haute fidélité", on a parfois l'impression que la zic est un peu à coté du rythme, mais c'est ce qui fait le charme du titre.

Squarepusher - Song: our underwater torch (1999)

Souvent déroutant Squarepusher ne déroge pas à la règle sur ce titre. Ambiance subaquatique avec chute de gouttes et delay, rythme minimal (mais plus recherché qu'il n'y parait) et puis près de 1,30 minutes après le début des réjouissances orgue crépusculaire qui n'aurait pas dépareillée un dimanche matin chez les fous de la messe et autres bigots adeptes du bleu marine, d'autres joyeusetés et trouvailles viennent enrichir l'existant . Il en résulte un calme angoissant pour ne pas dire malsain. Une sorte de "messe pour le temps présent" revue et corrigée.

DeeJay Punk-Roc - Far out (1998)

Hâtivement qualifié de big beat, la musique de DeeJay Punk-Roc mérite mieux. Il s'agit bien plus d'une version actualisée et vitaminée de l'electro d'Afrika Bambaataa. D'ailleurs l'album ne se limite pas au "big beat", des relents de Beastie Boys s'y glissent également, une bonne touche de hip-hop donc. Finalement un album plus protéiforme qu'il n'y parait. Pas la création du siècle (dernier), mais quelque chose d’honnête en tout cas.

Daphni - Ahora (2012)

Hypnotique et psychédélique et même teinté de musique perdue faussement retrouvée, le nouvel avatar house du Caribou. Hélas tout l'album n'est pas du même acabit ! Et parfois l'ennui l'emporte sur la spontanéité.

Metronomy - The look (2011)

Toujours à la pointe des sorties, je découvre après 2 ans de présence dans les bacs (et profitant, tel un charognard de haut vol, de la faillite des mégastores vierges pour diminuer, à frais réduits, la place restante sur mes étagères) Metronomy. Je pense que j'avais fait un acte de protection salvateur face au matraquage médiatique dont ils avaient été l'objet à l'époque: le boycott tant auditif que financier. Pas d'emballement frénétique non plus, ce n'est pas le disque de la décennie ni même de l'année mais c'est bien fait et exécuté, c'est plaisant à l'oreille, assez frais et paisible. Et c'est déjà pas mal compte tenu du nombre (trop) important de merdes infâmes et fétides qui (trop) souvent paraissent (après il ne faudra pas se plaindre de crise du disque les cocos !). De l'easy pop listening en quelque sorte.

Zomby - Hench (2008)

Tout respire la classe chez cet artiste, le nom, la pochette du disque, la musique. La musique donc, des sonorités old school rave brutes et des breakbeats basiques mais efficaces quelques interpellations vocales et puis c'est tout ! Produit avec un matériel rudimentaire de l'aveu du Zomby lui-même, tout est fait pour une approche simple et jouissive sans prise de tête un seul mot d'ordre: party. Ne pas oublier ses petites pilules.

Marianne Faithfull - Sex with strangers (Sly & Robbie dub mix) (2002)

La voix cassée, abimée de Marianne Faithfull (dans un énième come back), la prod hypnotique dub du duo Sly et Robbie. La formule parfaite pour un titre imparable à la fois sexy et entrainant.

Haxan Cloak - The Haxan cloak (2011)

Étrange, tendance dark metal/noise/ambient. Mêlant violoncelle, voix, agression bruitiste, ambiance menaçante et oppressive, batterie black/death metal (parfois) et expérimentation sonore. Le tout avec une maitrise, surprenante pour un premier album, de la spatialisation et des textures sonores. Il sort un nouvel album, intitulé Excavation (tout un programme), ces jours-ci. 'The Haxan Cloak' by HAXAN CLOAK