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Articles

Affichage des articles du décembre, 2013

Seven Dub - Rock it tonight (1998)

- J'lui trouve un goût de downtempo ? - Y'en a ! - Du dub ? - Y'en a aussi ! - Il a comme un goût de suave. - C'est normal c'est à cause de la voix chaude et   douce de la chanteuse. - Bon au final c'est pas mal pour buller, non ? - Ouais ! - Ramène donc un p'tit coup de rouquin et de quoi grailler !

Louise Attaque - Sean Penn, Mitchum (2005)

Louise Attaque malgré des musiques lestes c'est quand même un peu répétitif et du coup vite lassant. Pourtant quelques exceptions se glissent dans leur discographie comme ce Sean Penn, Mitchum . Rythmique quasi hip-hop, basse quasi dub, voix quasi supportable (ok c'est de la mauvaise fois), bruitages et nappes quasi expérimentaux, samples aériens, mélodie sereine, violon discrets et bien mis en valeur, paroles oscillant entre le non sens, l'onirisme, le surréalisme. 5 minutes d'évasion musicale planante. Un titre qui ne dénoterait pas dans un mix de balearic branlouilleur post réveillon.

Gynamukat vs Euforquestra - Ogun (Guynamukat spirit of Fela is alive & well reedit) (2013)

L'afrobeat se porte bien, la preuve toute fraiche et sautillante.

Jérome Minière - S'il ne se perd pas, il s'ennuie (1998)

Le label Lithium était quand même un sacré repaire d'allumés. Jérôme Minière est surement le plus discret d'entre-eux. Sur ce double album il livre un trip-hop bricolé et bâtard, un hip-hop lo-fi et pouilleux, une électro déglinguée et brinquebalante; toujours un peu à coté de la plaque, un peu largué et pourtant mettant en plein dans le mille. La première partie nous permet d'admirer ses talents de rappeur, assez minables au demeurant par contre en slammeur ou spoken wordeur il assure et renvoie à leurs pénates les Abd El Malade et compagnie, en murmureur c'est un dieu vivant (Françoise Hardy et d'autres ont bien fait carrière en étant aphones). La seconde partie nous permet de jouir d'instrumentaux bricolés, certes mais tenant la dragée haute à pas mal de truc bien plus pourris sortis à la même époque. Et surtout Jérôme Minière pose des questions existentielles essentielles, il se demande " ce qu'était exactement une seconde " et propose u

David Bowie - I'm deranged (Lost Highway ost 1996)

Générique de début , de fin , enfin moment où les noms des acteurs, du réalisateur ... apparaissent dans un film, à placer où vous voulez dans le film car vu que le début est la fin , que la fin est également le début, ou bien que rien de tout cela n'est vrai, à moins que ce soit encore autre chose, voire le contraire ... Toujours est-il que chronologiquement ce titre apparait au début et à la fin ... Bon si ce n'est pas clair regardez Lost Highway , c'est pas dit que cela change grand chose pour une clarification du moment mais bon, ce n'est pas le propos, ici il est question de musique pas de cinéma (cela dit c'est un excellent film pour se triturer les méninges). Donc I'm deranged de David Bowie est un excellent titre, hypnotique à souhait, cette hypnose est renforcée par le défilé nocturne des bandes jaunes du générique de fin, de début, d'un moment particulier du film précédemment cité (oui il va falloir regarder la vidéo pour pleinement appréc

Yusef Lateef - Passacaglia

Un bon son brut pour les truands ! RIP Yusef Lateef

Drexciya - Unknown journey VII (2013)

Sous mon sapin ... Toujours sur le fil entre techno froide et chaleur synthétique. Pour une fois vive la différence des Clones .

Pinch & Shackleton - Borakay drift (Morphosis remix) (2011)

Éloge de la lenteur. Le remix est un exercice casse gueule, souvent raté. Ici non ! Mais faut-il encore parler de remix, de relecture tant ce nouveau morceau n'a rien en commun avec l'original ? Car que reste-t-il ? Quelques fantômes vocaux et quelques brides d'échos perdus dans une masse sonore dense et pourtant éthérée.

Lizzy Mercier Descloux - Sun is shining (2003)

Avec un nom aussi rieur qu'un village de Seine et Marne, ce n'était pas gagné pour elle. Et pourtant ... Une reprise mi-improbable, mi-habitée, mi-classique (ok ça fait 3 moitiés et alors ?) d'un titre déjà exceptionnel (de Bob Marley pour les plus crasses d'entre vous): le résultat est à craindre. Et pourtant ... Une réussite , toute en retenue, en finesse, en ferveur, en incarnation, en mélancolie. Hélas elle est plus connue pour où sont passées les gazelles ... Et pourtant ...

The Invaders - Spacing out (1970/2010)

Réédité il y a quelques temps par Jazzman , maison banlieusarde aux pépites sans cesse renouvelées, ce 45t envoie du costaud. Rythmique imparable, cuivres psychédéliques, guitare débridée, le tout agrémenté d'un joyeux bordel caribéen pas besoin de plus pour un voyage spatial de première classe.

The Liberators - Cairo Uprising (2013)

De l'afrobeat, funk, soul à la croisée du Budos Band et d'Antibalas mais en provenance d'Australie. Massif et immersif, tour à tour inquiétant, festif, avec ce qu'il faut de cuivres, orgue et percussions pour réjouir l'oreille, essentiellement instrumental - qui s'en plaindra ?-. Sur le toujours impeccable label italien Recordkick. Power Struggle by The Liberators

Robert Moore - Everything's gonna' be alright (1972)

Les compiles Absolute Funk sont géniales ! Elles ne contiennent que des titres produits par des seconds couteaux du funk et de la soul, des gonzes et des gonzesses qui n'ont parfois sorti qu'un 45t, des trucs qui tendent au confidentiel. Et pourtant le déchet est rare, il s'agit le plus souvent "d'éclairs de génie directement inspirés par les maitres créateurs" . A l'image de ce Everything's gonna' be alright qui ne dépareillerait pas chez un JB tout en cuivres, rythmes et incantations.

Papa Dee - Meets the jamaican giants (2008/2012?)

Pourquoi ? Pourquoi j'ai acheté ce disque ? La réponse je l'ai: le backing band tendance grand luxe reggae qui fit moult  sessions avec les plus grands producteurs, une promesse de bonheur auditif à venir. Tu parles, ils sont juste venus cachetonner, sortir quelques plans aseptisés de reggae pour gogos (même Pierpoljack fait mieux !), du coup déception 2000. Naïvement je pensais que Papa Dee s'était un producteur jamaïcain, hélas non, il chante ! Ce n'est pas qu'il ait une voix horrible c'est juste que c'est insipide au mieux, sirupeux au pire. En fait ce gars fait une musique idéale à diffuser estivalement dans une paillote de plage à La Bourboule (les plus auvergnats d'entre vous me feront remarquer à bon escient que la balnéarité de La Bourboule est toute relative). Il y a peut-être des géants jamaïcain, mais il y a surtout un nain (bu de son talent).

Jackmate vs Nick Reiff - Every step (2004)

Poker Flat le label house classieux et sexy, clinquant mais pas trop tape à l’œil, suave mais pas vulgaire, minimaliste mais sans excès, sombre mais avec toujours une lueur d'espoir. Un petit peu hors de ses canons habituels avec ce titre plus deep et dark que d'ordinaire, un vocoder trippant et inquiétant, des ruptures de rythme qui créent une tension, une basse sourde qui étouffe les rares espaces. Une expérience nocturne ...