Accéder au contenu principal

Articles

Affichage des articles du juin, 2014

The Future Sound Of London - My kingdom (1996)

L’impression de pénétrer dans une jungle d'Amérique du sud, belle calme et inquiétante à la fois, où aurait existé il y a quelques millénaires une cité humaine tant sur-développée que cruelle.

John Zorn - Prelude 1: The middle pillar (2012)

Alliance subtile et osée de la guitare, de la harpe et du vibraphone pour un résultat tout en douceur et subtilité confinant au vagabondage onirique, à la croisée du jazz, de la musique contemporaine et de l'expérimentation, le tout abordable pour une oreille même non avertie.

Von Magnet - Hambar (2005)

Un titre magnétique, sensuel, sexuel même, envoutant, lent, langoureux, hypnotique. Une sorte de douceur calme apaisante et profonde qui vous enveloppe avec une pointe de perversité et de tristesse histoire de complexifier l'écoute et la rendre encore plus passionnante et intense. Le goût de la tradition flamenco espagnole avec une pointe de modernité électronique. De L'Aimant by VON MAGNET 2005

U Mulateru - Chéper the portnawak mixtape (2014)

L'idée de départ c'était un truc à base de Happy Mondays et autres Madchesteries baggy mais ça à vite dévié sur du dub, du kraut ... du grand n'importe quoi en fait ! Ceux qui n'aiment pas le grand n'importe quoi peuvent passer leur chemin, je ne les retiens pas ! Chéper the portnawak by U Mulateru on Mixcloud

The Buzzcocks - Everybody's happy nowadays (1979)

"I was so tired of being upset" Ah les Buzzcocks, accrocheurs, simple d'accès, punk presque, mais tellement plus riches que ça !

Curtis Mayfield - Right on for the darkness (1973)

Majestueux !

Alunageorge - Your drums, your love (2012)

Bon dans l'ensemble je trouve qu'Alunageorge est bien trop mièvre,douçâtre,  propret et largement sur-évalué. Rien chez eux ne mérite les dithyrambes qui les accompagnent, non pas que leur musique soit mauvaise, elle n'est pas aussi inventive qu'on le laisse entendre. Reste Your drums, your love touché par une sorte de grâce (relative) immanente, le refrain y est pour beaucoup.

Adult. - Hand to phone (cordless mix) (2001)

La suite de la série retro-electro ... froid mais néanmoins attractif avec une petite touche 80's pour la voix triste et désabusée.

ESG - Dance (1983/rééd 2006)

Tout est résumé dans le titre: Dance , un impératif qui devient vite une réalité quand le groupe commence à jouer un hybride de disco/funk, minimaliste certes et pourtant si prenant; tout l'art d'ESG en 4'36".

Cut Hands - Volume 3 (2014)

Du brutal, radical, minimal: un vrai régal !

Ludwig Von 88 - Goal di Pele (1992)

Bon ça y est, c'est parti pour un mois de "baballe" aux pieds. Parfois je ne vois pas de grosses différences entre un footballeur et un épagneul breton; les deux remuent la queue quand ils jouent à la baballe surtout quand ils ont réussi à l'attraper, les deux sont capables de copuler en public, mais il ne viendrait jamais à l'idée d'un épagneul de copuler devant des dizaines de milliers de personnes entassées dans un stade, c'est un minimum pudique ces bêtes là. Les Ludvig Von 88 ont bien résumé l'esprit de la Coupe du monde de baballe au pieds avec Goal di Pele .

Little Computer People - Little computer people (video remix edit) (2002)

Un peu dans la même veine electro que précédemment mais en version plus festive/vocodée en même temps c'est assez logique étant donné que c'est encore Anthony Rother sous pseudo qui s'y colle ...

Up Bustle & Out - Hand of contraband

Une invitation à la contrebande, à une rêverie digne de La maison dorée de Samarkand d'Hugo Pratt, aux déambulations opiacées, orientales et sanguinaires des hashishiyyin. Un trip mystérieux, envoutant mais accessible. Sur une compile qui de prime abord  peut sembler, visuellement du moins, racoleuse et putassière mais qui à la première écoute révèle ses charmes et une recherche dans la sélection des titres. NB: Les gestionnaires des droits d'Up Bustle & Out sont de méprisables et mesquins casse-couilles de première dont il conviendrait de mettre les tripes à la lune en les badigeonnant de tabasco juste pour faire joli ...

Anthony Rother - When the sun goes down (2005)

Un petit arrière goût d'electroc(l)a$h© putassier à souhait comme du Miss Kittin & The Hacker en vulgaire ou du Fisherspooner classe, un peu de Vitalic période La rock 01 pour l'énergie mais au final Rother s’affranchit de tout cela (mais a-t-il été influencé par tous ces artistes, on peut en douter compte tenu de sa longévité dans la scène electro) pour donner sa version de l'electro froide, martiale, urgente et prenante. On est loin des couchers de soleil flamboyants sur une Riviera idyllique avec cocktails, musique lounge et naïades dévêtues. 

Commercial Breakup - All I love is green (Steve Bug mix) (1999)

Commercial Breakup est un groupe notoirement anonyme et c'est vraisemblablement mieux ainsi, non pas que leur musique soit mauvaise, non elle est pire que cela: vulgaire et pompière avec un relent de cheesy cheap. Pourquoi les évoquer alors ? Pour le remix que Steve Bug leur a infligé,  réussissant à trouver dans la fange le peu de beau qu'il y avait (il fallait bien chercher). Il n'a gardé qu'une voix et l'a enrobée d'un écrin rythmique suave, rehaussée d'un filet de piano discret, magnifiée par une basse discrète. Pour les plus sceptiques voici de quoi se faire une opinion

Isolée - Keep on dancing (2000)

"Le sens expire auprès du son, tel qu'un coucher de soleil,  répondant au vide profond,  dont échappe une force énorme,  qui alors demande qu'on danse" C'est quand même beau la techno  minimale allemande avec un message philosophico-édoniste que ne renieraient ni Kant, ni Hegel, ni Nietzsche ... enfin je n'en suis pas totalement certain non plus.