Accéder au contenu principal

Etienne Jaumet - La visite (2014)

Etienne Jaumet a de curieuses sorties culturelles !
Le bougre (moitié des fantastiques Zombies Zombies) s'amuse durant ses loisirs à faire des visites guidées et groupées de son corps, enfin de l'intérieur de son corps pour être plus précis.
De surcroit il est en retard, est distancé par le groupe et se perd dans son corps; tout se termine bien pour lui il trouve refuge dans son pancréas et s'amuse pendant les 10 ans suivants à terroriser les groupes qui le visitent.
Cette belle histoire pose quelques problèmes insolubles:
  1. Comment un personne d'une taille moyenne en France d'un mètre soixante-dix centimètres fait-elle pour rentrer en elle-même sans auto-exploser ?
  2. Admettons qu'elle y arrive, soit en rentrant sans changer de taille, soit en rétrécissant, comment fait-elle pour se dédoubler et être elle et en elle ?
  3. Comment fait-on rentrer un groupe dans une personne ?
  4. Pourquoi ses anticorps n'essaient-ils pas d'annihiler ces intrus ?
  5. Comment fait-on pour respirer et manger au sein de son propre corps ?
  6. Qui contrôle ce corps pendant la visite et l'absence de son légitime propriétaire, qui le nourrit ... ?
  7. Il ne serait pas un petit peu schizophrène l'ami Jaumet ?
Reste les possibilités d'un monde parallèle s'affranchissant des contraintes physiques, du voyage surréaliste entre Breton et Burroughs, d'une expérience shamanique à base d'extra-corporalité due à un abus de substances diverses et variées ...


Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Les Olivensteins - Fier de ne rien faire (1979)

La lutte par la fainéantise ! Il y en a marre de cette incantation au travail, plus, plus longtemps, bientôt jusqu'à la mort, voire même après; parti comme c'est tu vas léguer des trimestres à cotiser à tes gamins ... Allez vous faire bien cuire le cul ! C'est pas ça la vie.  La vie c'est contempler les étoiles pendant qu'on le peut encore, c'est refaire le monde avec des gens autours d'un verre, c'est se balader dans la nature, c'est faire l'amour, c'est lire  ... Alors il est grand temps de faire "l'éloge de l'oisiveté" , de revendiquer "le droit à la paresse" , de faire "l'apologie la paresse" et de voir cette "paresse comme vérité effective de l'homme" . Soyons fier de ne rien faire ! Je veux ce disque !     Euthanasie - Fier - Négatif : Ep by Les Olivensteins

Ian Pooley - Venasque (2000)

C'est l'histoire d'un Allemand qui n'a pas trop de chance. Il vient en France peut-être pour y passer d'agréables et reposantes vacances et pas de chance il se retrouve, par un malencontreux hasard,  enfermé dans sa chambre d'hôtel avec pour seule compagnie ineffable station de radio "Rire et Chansons" qui partage son antenne entre comiques rarement drôles et musiques rarement bonnes. Alors que d'aucuns seraient devenus fous après avoir entendu des heures et des heures de Bigard et Lagaff entrecoupés par les "Démons de minuit" et du Christophe Maé, Ian voit en cette malchance une contrainte quasi oulipienne et réussit à tirer la substantifique moelle d'un sketch d'Elie et Dieudonné et d'une chanson de Michel Jonasz. Le résultat est improbable et loufoque: un sample qui sonne presque comme un forró brésilien alors que pas du tout en fait, Elie qui serine, de manière un peu monomaniaque, "je suis seul dans cette maiso

Arash & Quasar - Double Moon (2023)

Chercheurs d'improbable ! Un duo de musiciens russes, DJ's et collectionneurs de disques, récidive dans la sortie d'un disque truffé de morceaux aux inspirations aussi variées que diverses et inattendues. Ils piochent en Russie, en "petite tartarie" (Kalmoukie, Georgie, Bulgarie ...), un peu en Turquie (c'est pas très loin), mais s'aventurent aussi en Afrique (les béninois de l'Orchestre Poly-Rhytmo de Cotonou), aux Philippines souvent à la recherche d'une part de folklore ou de kitch. Un certain éclectisme des sources donc ! Ensuite ils font subir quelques outrages, ils rajoutent une bonne dose d'italo disco bien aguicheuse, musclent les beats. Pour Double Moon ils peaufinent le titre en y incorporant une mélodie envoutante à base de santur et quelques lignes d'acid 303. Le résultat: une bombe à fragmentation lente de wicked disco poisseuse. Dernière surprise, le dernier morceau, une reprise version kitch, décalée, bricolée et (légèrement)