Quelques relectures de classiques du Zep plus ou moins intéressantes ou pertinentes et des nouveaux titres plus aventureux. Yallah , le plus électrique et le plus répétitif. Wonderful one , le plus chiant et le plus anecdotique. Wah wah , le plus gnawa et le plus trop court. Et enfin City don't cry , le plus réussit, le plus métissé, hybridé même. Admirable intégration des voix diverses, équilibre entre les percussions arabes et la guitare (ici très répétitive, aux limites de la transe) de Page ( et sa chemise qui pique les yeux ! )qui se fait oublier s'intégrant tant dans l'ensemble sans le phagocyter (par des soli trop longs et démonstratifs) qu'on le croirait absent (et finalement c'est pas plus mal). 6 minutes de voyage entre Londres et Marrakech presque sur les traces étranges d'un croisement entre les musiciens gnawa Joujouka, le stone Brian Jones et l'ombre fantomatique de William S Burroughs.