Accéder au contenu principal

Jimmy Page & Robert Plant - City don't cry (1994)

Quelques relectures de classiques du Zep plus ou moins intéressantes ou pertinentes et des nouveaux titres plus aventureux.
Yallah, le plus électrique et le plus répétitif.
Wonderful one, le plus chiant et le plus anecdotique.
Wah wah, le plus gnawa et le plus trop court.
Et enfin City don't cry, le plus réussit, le plus métissé, hybridé même. Admirable intégration des voix diverses, équilibre entre les percussions arabes et la guitare (ici très répétitive, aux limites de la transe) de Page (et sa chemise qui pique les yeux !)qui se fait oublier s'intégrant tant dans l'ensemble sans le phagocyter (par des soli trop longs et démonstratifs) qu'on le croirait absent (et finalement c'est pas plus mal).
6 minutes de voyage entre Londres et Marrakech presque sur les traces étranges d'un croisement entre les musiciens gnawa Joujouka, le stone Brian Jones et l'ombre fantomatique de William S Burroughs.


Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Ian Pooley - Venasque (2000)

C'est l'histoire d'un Allemand qui n'a pas trop de chance. Il vient en France peut-être pour y passer d'agréables et reposantes vacances et pas de chance il se retrouve, par un malencontreux hasard,  enfermé dans sa chambre d'hôtel avec pour seule compagnie ineffable station de radio "Rire et Chansons" qui partage son antenne entre comiques rarement drôles et musiques rarement bonnes. Alors que d'aucuns seraient devenus fous après avoir entendu des heures et des heures de Bigard et Lagaff entrecoupés par les "Démons de minuit" et du Christophe Maé, Ian voit en cette malchance une contrainte quasi oulipienne et réussit à tirer la substantifique moelle d'un sketch d'Elie et Dieudonné et d'une chanson de Michel Jonasz. Le résultat est improbable et loufoque: un sample qui sonne presque comme un forró brésilien alors que pas du tout en fait, Elie qui serine, de manière un peu monomaniaque, "je suis seul dans cette maiso

Les Olivensteins - Fier de ne rien faire (1979)

La lutte par la fainéantise ! Il y en a marre de cette incantation au travail, plus, plus longtemps, bientôt jusqu'à la mort, voire même après; parti comme c'est tu vas léguer des trimestres à cotiser à tes gamins ... Allez vous faire bien cuire le cul ! C'est pas ça la vie.  La vie c'est contempler les étoiles pendant qu'on le peut encore, c'est refaire le monde avec des gens autours d'un verre, c'est se balader dans la nature, c'est faire l'amour, c'est lire  ... Alors il est grand temps de faire "l'éloge de l'oisiveté" , de revendiquer "le droit à la paresse" , de faire "l'apologie la paresse" et de voir cette "paresse comme vérité effective de l'homme" . Soyons fier de ne rien faire ! Je veux ce disque !     Euthanasie - Fier - Négatif : Ep by Les Olivensteins

Arash & Quasar - Double Moon (2023)

Chercheurs d'improbable ! Un duo de musiciens russes, DJ's et collectionneurs de disques, récidive dans la sortie d'un disque truffé de morceaux aux inspirations aussi variées que diverses et inattendues. Ils piochent en Russie, en "petite tartarie" (Kalmoukie, Georgie, Bulgarie ...), un peu en Turquie (c'est pas très loin), mais s'aventurent aussi en Afrique (les béninois de l'Orchestre Poly-Rhytmo de Cotonou), aux Philippines souvent à la recherche d'une part de folklore ou de kitch. Un certain éclectisme des sources donc ! Ensuite ils font subir quelques outrages, ils rajoutent une bonne dose d'italo disco bien aguicheuse, musclent les beats. Pour Double Moon ils peaufinent le titre en y incorporant une mélodie envoutante à base de santur et quelques lignes d'acid 303. Le résultat: une bombe à fragmentation lente de wicked disco poisseuse. Dernière surprise, le dernier morceau, une reprise version kitch, décalée, bricolée et (légèrement)