Tout est propre, immaculé, rutilant, aseptisé et clinique.
La paillasse est nettoyée, le carrelage mural blanc luit presque tant il a été briqué. Une odeur de frais envahissant l'atmosphère.
L'homme derrière un masque de chirurgien et ses lunettes de protection termine de rincer ses outils, il enlève les dernières scories qui s'y nichent, passe un dernier coup de jet pour évacuer les rares traces de son activité tout juste finie.
Heureux et décontracté, il sourit sous son masque, il s'apprête à s'en aller avec le sentiment et la satisfaction du travail bien fait.
Un détail retient cependant son attention alors qu'il lève les yeux vers le plafond.
Minuscules mais nombreuses, constellant le plafond d'une myriade de petites tâches, des gouttelettes de sang.
La colère alors envahit l'homme qui fulmine.
Ces gens-là n'ont aucun respect, aucun amour du bel ouvrage, de l'artisanat rumine-t-il; on les torture, on les découpe, on les éviscère, on les ampute et on les tue avec art, passion et amour et eux ne font aucun effort pour se contenir, pour ne pas salir, ils sont sans-gêne, sans savoir vivre !
C'est peut-être pour ça qu'il les tue, car ils ne savent pas vivre ...
La paillasse est nettoyée, le carrelage mural blanc luit presque tant il a été briqué. Une odeur de frais envahissant l'atmosphère.
L'homme derrière un masque de chirurgien et ses lunettes de protection termine de rincer ses outils, il enlève les dernières scories qui s'y nichent, passe un dernier coup de jet pour évacuer les rares traces de son activité tout juste finie.
Heureux et décontracté, il sourit sous son masque, il s'apprête à s'en aller avec le sentiment et la satisfaction du travail bien fait.
Un détail retient cependant son attention alors qu'il lève les yeux vers le plafond.
Minuscules mais nombreuses, constellant le plafond d'une myriade de petites tâches, des gouttelettes de sang.
La colère alors envahit l'homme qui fulmine.
Ces gens-là n'ont aucun respect, aucun amour du bel ouvrage, de l'artisanat rumine-t-il; on les torture, on les découpe, on les éviscère, on les ampute et on les tue avec art, passion et amour et eux ne font aucun effort pour se contenir, pour ne pas salir, ils sont sans-gêne, sans savoir vivre !
C'est peut-être pour ça qu'il les tue, car ils ne savent pas vivre ...
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